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Engagement, histoire, vision…
Découvrez quelques idées reçues sur les fruits auxquelles nous allons répondre.
Les fruits d’aujourd’hui sont plus pauvres en éléments nutritifs qu’il y a 40 ans !
Faux ! Une analyse ayant porté sur 24 sortes de fruits (pomme, poire, orange, ananas, banane, raisin, cerise…) indique que la teneur en vitamine C n’a pas diminué depuis les années 1940¹.
Les transformateurs de fruits récupèrent les écarts de tri des vergers : ils sont donc moins bons.
Faux ! C’est plutôt tout le contraire ! Oui, les fruits un peu déformés ou trop petits sont aussi récoltés par les transformateurs de fruits, mais plus le fruit est petit, plus il est riche en composés bioactifs et plus élevé sera son pouvoir antioxydant².
Cette utilisation des fruits moins beaux permet aussi de limiter les pertes et les déchets, une problématique anti-gaspillage alimentaire chère à Andros.
Les enfants mangent trop de compotes industrielles !
Faux ! Selon l’étude INCA 3, seuls 10% des enfants atteignent les 5 portions de fruits et légumes recommandées. Selon l’étude INCA 3, un 1/4 seulement des enfants consomment des compotes avec une quantité quotidienne moyenne de 15 g ! Ceci dit la consommation de fruits a augmenté de 13 g/ jour au cours des 10 dernières années, surtout pendant la crise COVID³. A noter que les mangeurs de compotes apprécient aussi les fruits frais et qu’ils sont 3 fois plus nombreux à atteindre leur quota de fruits.
Un fruit préparé industriellement ne vaut pas un fruit frais.
Faux ! Une portion de compote ou de fruits en conserve équivaut à une des portions de fruits recommandées quotidiennement.
Quant aux procédés industriels de transformation, ils libèrent la plupart des antioxydants contenus naturellement dans les végétaux⁴ (polyphénols, caroténoïdes, pigments vitaminiques), améliorent leur biodisponibilité et attendrissent les fibres les rendant plus digestes.
De plus, les fruits étant sélectionnés, récoltés au meilleur de leur maturité et transformés sur place, ils concentrent le maximum d’éléments nutritifs.
C’est ainsi qu’un fruit préparé par un industriel est souvent plus qualitatif qu’un fruit frais ou cuisiné à domicile.
Les fruits sont très sucrés.
Faux ! La teneur en sucre des fruits est faible. Ils ne contribuent à nos apports en sucre qu’à hauteur de 15%. C’est pourquoi les fruits crus, en compote ou en conserve affichent la note A au Nutri-Score.
Il ne faut pas consommer la peau des pommes.
Faux ! De nombreux métabolites antioxydants étant concentrés dans la peau, les peler afin de limiter les risques d’absorption de résidus de pesticides implique aussi de perdre les effets bénéfiques de ces composés. D’où l’intérêt des cultures raisonnées d’Andros, visant à réduire l’usage des produits phytosanitaires et de ses techniques de préparation des fruits dans leur totalité, peau comprise, quand c’est possible.
Confiture industrielle, moins bien qu’une confiture fait maison ?
Faux ! A la maison, les recettes indiquent de mettre le même poids de sucre que de fruits, ainsi qu’un jus de citron afin de préserver les coloris naturels des fruits, et pour qu’ils ne brunissent pas.
La pectine est présente dans la peau de la pomme, du coing, et on peut en ajouter pour faire mieux tenir les gelées ou la confiture. A la maison, les préparations sucre + pectine ou gélifiant sont prêtes à l’emploi et plus facile pour réussir les confitures.
Au final, les confitures maison ou achetées dans le commerce sont très similaires… à condition que vous ayez choisi, comme Andros les meilleurs fruits de saison, bien mûrs et que vous ne les cuisiez pas trop !
¹ Kosheleva OV et al., Vitamin C in fruit and vegetables, Vopr Pitan, 2013, 82(3):45-52.
² Scalzo, J et al., Plant genotype affects total antioxidant capacity and phenolic contents in fruit, Nutrition, 2005, 21(2): 207-13. 2017 Diet Collaborators, Lancet, 2019, 393(10184):1958-72.
³ Données de consommations et habitudes alimentaires de l’étude INCA 3, 2019.
⁴ mangerbouger.fr